mercredi 23 avril 2014

Oh le mytho !

Mentir, c'est parfois la seule issue pour passer le barrage des entretiens.

Mais il faut se tenir à plusieurs principes :
  1. Que le mensonge soit crédible. Il faut quel que chose qui corresponde à vos compétences théorique. Et si vous vous attribuez un diplôme ou une expérience exceptionnelle, ça risque d'éveiller les soupçons.
  2. Une fois que vous avez décroché un poste, faites profil-bas. Evitez de faire référence toutes les 5 minutes à ce que vous prétendez avoir fait.
C'est vrai que c'est tentant. Plus votre CV est garni, plus vous aurez de chances de trouver un bon travail. Un recruteur n'osera pas poser trop de questions à un senior. Il se doute que ses diplômes sont dans un carton, au fond de la cave et que ses anciens N+1 sont probablement à la retraite. Alors pourquoi se fixer des limites ?

Le problème, c'est qu'une fois en poste, le mythomane risque d'exploser en vol. Le monde est petit : vous finirez par trouver quelqu'un issu de l'entreprise ou l'université où vous êtes censé être passé. Surtout, si vous a recruté pour un savoir spécifique (par exemple, une langue) et que vous ne l'avez pas, ça la fout mal. Les chefs de service se sentiront trahi. Une fois démasqué, on vous forcera à démissionner.
Un chef de service mythomane passera plus facilement entre les mailles du filet. Si vous êtes malin, vous déléguerez les tâches que vous ne savez pas faire. En plus, les hauts responsables "fliquent" rarement leurs subordonnés. Par contre, les employés de l'imposteur vont probablement découvrir le pot-aux-roses. Vous perdez alors toute crédibilité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire