mercredi 9 avril 2014

Les personnalités recalées en entretien : 3. hommes et femmes

On a vu les hommes recalés, on a vu les femmes recalées. Il y a aussi des comportements qui sont rejetés, quel que soit le sexe du candidat.
  • Le "oui, mais..." A chaque description, il pinaille. " Mon titre était ceci, mais j'ai aussi fait cela." Au début, le recruteur va annoter son CV. Néanmoins, il va très vite en avoir marre. D'autant plus que quelqu'un qui est censé avoir tout fait, c'est suspect.
  • Le mauvais acteur. A chaque question, il lève les yeux au ciel, se répète la question, refléchit et enfin, répond. Pour lui, surtout si c'est un senior, ça lui semble logique : on lui demande des détails sur de lointains postes ; il ne se souvient pas de tout, tout de suite. Mais dans l'esprit du recruteur, ce sont les symptômes d'un menteur. Et même, d'un mauvais menteur.
  • Le négatif. Il se plaint de tout ces anciens postes. A chaque fois, il était sous-utilisé, avec des responsables incompétents. D'une part, un recruteur se dira que s'il atterrit à chaque fois dans des ambiances explosives, c'est que c'est lui, le fauteur de troubles ! D'autre part, même en 2014, en entretien, ça doit être le monde des Bisounours. On doit quitter un poste en restant en bons termes avec son chef. Et il n'y a pas de cas de personnes qui se retrouvent enfermées dans des jobs bidons...
  • Le démotivé. Les personnes en poste qui passent des entretiens, doivent en passer après une journée de travail. Mais ils n'ont pas le droit d'être fatigué ! Il y a aussi le chômeur qui essuie des réponses négatives depuis des mois et part d'emblée perdant. Plus généralement, c'est un peu le fourre-tout des recruteurs. Lorsqu'il ne "sent" pas le candidat (d'après des critères subjectifs), Il aura tendance à se réfugier derrière l'excuse de la motivation.

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