jeudi 6 mars 2014

Like a boss !

Voici les différents types de PDG de PME (certains correspondent à plusieurs profils.)
  • Le prof. C'est le PDG de la vieille école. Le matin, il dit bonjour à tout le monde, mais c'est pour mieux voir ceux qui sont à l'heure. Il aime bien se glisser discrètement dans un bureau, afin de surprendre un employé en pleine activité extra-professionnelle. Lors des réunions, il faut se taire et le laisser parler. Au moins, ça bosse. Mais dés qu'il le dos tourné, ses employés font le mur.
  • Le père de famille. Un proche cousin du prof. Il aime bien connaitre les situations personnelles de chaque employé : mariage, divorce, naissance... En apparence, il est cool. Vous vous mariez ? Il vous file votre vendredi après-midi et votre lundi (sans vous les décomptez de vos congés) avec une prime exceptionnelle. Par contre, il n'hésitera pas à s'immiscer dans vos choix. Un enfant à 40 ans ? Vous êtes trop vieille, ma pauvre madame Duval !
  • L'Howard Hughes. Son bureau est excentré. Il s'y enferme matin et soir. Impossible de le rencontrer : son assistante fait barrage. Il est si rare que le simple fait de l'avoir croisé et lui avoir dit bonjour fait de vous le roi du bureau ! Il ne "descend" que lorsqu'il a un gros client ou qu'il prépare un plan social.
  • L'orateur. C'est l'anti-thèse de l'Howard Hughes : il adore parler en public. A chaque événement important, il grimpe sur la tribune et se fend d'un discours. Soit c'est un manager à l'américaine, qui souhaite "booster le belief" de ses employés à coups de slogans. Soit c'est un littéraire frustré (ses parents l'ont forcé à abandonner ses ambitions artistiques) qui parlera en alexandrins.
  • Le bordélique. Son bureau est un vrai foutoir. Il y a des papiers qui trainent partout. Vous lui demandez "vous avez lu mon mail ?" Mais vous connaissez la réponse. Le seul moyen de faire avancer un dossier est de squatter son bureau, pour qu'il le traite devant vous.
  • L'omniscient. Il veut tout traiter : gestion de la production, recrutement, facturation, politique commerciale... Il continue de gérer comme au temps où il n'y avait que 3 employés. Soit c'est un vrai génie, qui connait ses dossiers sur le bout des doigts. Soit c'est un bordélique, débordé par les dossiers en attente. Le problème est que personne ne prend de décisions sans son aval.
  • Ze ci-i-oh. Très vieux jeu, il sait à peine allumer son PC. Donner une connexion internet aux ordinateurs de bureau ? Mais le web est plein de pédo-nazis ! Heureusement, il a installé un firewall McAffee. En général, c'est le genre a être persuadé que oui, sa banque s'apprête à fermer son compte et à taper son code de carte bleue sur un site de phishing, pour le rétablir...
  • Le SDF. La première fois que vous l'avez vu, vous vous êtes dit : "Ce gars-là est tellement à la rue qu'il s'est assis dans le bureau du PDG sans s'en rendre compte !" Et en fait, non, c'est bel et bien lui le PDG ! Il semble s'habiller dans les friperies, sa voiture est millionnaire en kilomètre et son bureau est rongé par les mites. Ce n'est pas à lui qu'il faut demander une augmentation...
  • Le snob.Il roule en Maserati, porte un costume de créateur et vient de faire refaire son bureau dans un style design. Une augmentation ? Mais je suis sur la corde raide !
  • Le djeuns. On se tutoie ? Pas de costume, pas de "monsieur". C'est le PDG façon start-up, tout le temps en jeans-basket, qui appelle ses employés par leur prénom. Et après le boulot, il organise un apéro dinatoire. Faux cool, il a du mal à comprendre que son intérêt n'est pas forcément celui de ses employés. Et s'il aime bien les vannes gentillettes, il n'apprécie pas les critiques plus construites sur son travail...
  • L'ex. C'est lui le fondateur de l'entreprise. Il l'a revendue ou l'a transmise à ses enfants il y a quelques années. Il n'a plus aucun rôle actif, pourtant, il continue de venir régulièrement. Il passe dire bonjour aux "anciens" de la boite. C'est un retraité qui s'ennuie visiblement.

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