Les agences Pole Emploi disposent d'un accueil et même d'un pré-accueil. Parfois, il y a un premier filtrage à la porte d'entrée. Malgré tout cela, certains énergumènes arrivent à arriver jusqu'au comptoir.
Le beau-parleur : "Salut, je n'ai pas rempli ma feuille d'actualisation ce mois-ci. C'est une longue histoire, avec de l'aventure, de la romance et de l'action. Je vais te la raconter bien en détail. Avec pas mal de changements en cours d'action, parce que je fini par me perdre moi-même dans mon pipeautage."
Le cas social : "Salut, je viens pour un truc mineur. Mais comme ça fait une semaine que j'ai parlé à personne, je vais en profiter..."
Le gars occupé : " ALLO ? OUI, JE SUIS A POLE EMPLOI ! JE PARLE HYPER-FORT PARCE QUE JE VEUX QUE TOUT LE MONDE M'ENTENDE ! Quoi? Qu'est-ce qu'il y a ? Je suis au téléphone et c'est hyper-important ! OUI ? ALLO ? ALORS, JE RAMENE LE PAIN ?"
Le courtois : " Enculé, vas-y nique sa race de Pole Emploi ! Ici, tout ces fils de putes sont agressifs avec moi ! Et à chaque fois, le vigile veut me calmer ! Et c'est juste pour ma gueule ! Qu'est-ce qu'ils ont après moi ces connards !"
La mère au foyer : "Salut, je suis venu avec mes 3 enfants en bas âge. J'ai défoncé les tibias de tout le monde, dans la file d'attente, avec ma poussette et maintenant, je squatte l'accueil. Pendant ce temps, mes enfants courent à droite et à gauche. Le but finale étant que toute l'agence me haïsse."
L'angoissé : "Bonjour, j'ai reçu 10 courriers sur le paiement, mais je veux quand même vérifier avec vous. Je serai payé quand ? Le courrier de confirmation du virement sera dans quel type d'enveloppe ? Vous êtes sûr que vous avez bien noté mon nom ? Et si le postier se trompe de boite aux lettres ?"
Bien sûr, quand vous avez une question légitime à poser ou une remarque à faire, on vous met dans le même sac que les enquiquineurs ci-dessus.
Les galères de la recherche d'emploi et du monde du travail. Un petit blog sans prétention...
jeudi 20 mars 2014
mercredi 19 mars 2014
Acid test
Les recruteurs adorent faire perdre leur temps aux candidats. Outre les interminables dossiers, on peut vous demander de remplir un test, sous la forme d'un QCM.
Ensuite, un ordinateur transcrit vos réponses et le recruteur peut en tirer des conclusions du niveau du quizz estival de magazine féminin. Les cabinets voulaient un outil fiable, rapide et objectif ; ils se retrouvent avec des tests biaisés. Mais le pire, c'est qu'il y a un emploi en jeu.
- Le plus populaire, c'est le "test de logique". Vu qu'ils se ressemblent tous, c'est le meilleur moyen pour dénicher du "champion de mots croisés". Pour s'y préparer, il existe de nombreux petits livres, sans oublier Télé 7 jeux.
- Juste derrière, il y a le test de comportement. En théorie, il n'y a pas de "bonne" réponse ; vous devez cocher la case qui correspond à votre caractère. Vous êtes face à des questions du type : " Le vendredi soir, à 18h29, votre supérieur vous demande de traitez immédiatement un dossier. Que faites-vous ? a) Vous lui faites un bras d'honneur. T'attendra lundi mon pote ! b) Vous vous mettez au travail, parce que vous êtes un employé dévoué et consciencieux. " Honnêtement, qui osera répondre "a)" ?
- Le test d'anglais. " Where is Brian ? a) Brian is in the kitchen. b) Brian are the garden. c) Yes. d) C'est ça, un "test d'anglais niveau supérieur"? "
- Le test de culture générale. Bien sûr comme il n'a pas été mis à jour depuis des lustres, il y aura des questions sur l'Europe des Quinze et des prix en francs...
Ensuite, un ordinateur transcrit vos réponses et le recruteur peut en tirer des conclusions du niveau du quizz estival de magazine féminin. Les cabinets voulaient un outil fiable, rapide et objectif ; ils se retrouvent avec des tests biaisés. Mais le pire, c'est qu'il y a un emploi en jeu.
mardi 18 mars 2014
Les points éliminatoires d'un CV (1)
Un recruteur passe à peine quelques secondes sur un CV. Et encore, les plus pros ont des logiciels qui effectuent un pré-tri. Sachant qu'ils submergés de CV, ils ne vont pas s’embarrasser de profils sur lesquels ils ont un doute.
Voici ce qui est quasiment éliminatoire :
- Un trou de plusieurs mois dans votre expérience. C'est la conséquence d'une longue maladie, d'un congé maternité (chez les femmes), d'un séjour en prison ou pire, d'un chômage. En tout cas, la reprise d'activité risque d'être difficile.
- De nombreux enchainements d'expériences courtes. C'est un CV "d'intérimaire à temps plein". Vous êtes labellisé "instable".
- Les petits boulots. Pour payer le loyer, vous avez accepté un petit boulot, sans rapport avec votre diplôme. Là, on vous colle une étiquette de "marginal".
- Les études inachevées. Pour une raison x ou y (pas le niveau, réorientation, soucis financiers, maternité...) vous avez du interrompre un cursus avant terme. On va vous reprocher de ne pas avoir fait assez d'efforts. C'est particulièrement pénalisant chez les juniors.
Plus généralement, il faut éviter :
- Les CV en 2 pages, surtout pour les juniors. Vous risquez un "TL, DR".
- Votre CV doit utiliser au grand maximum 3 polices de caractère. C'est un CV, pas un carton pour un gouter d'anniversaire !
- Le CV anonyme. De toute façon, seuls les noirs et les Magrébins y ont recours. Donc, le recruteur se doutera que vous n'êtes pas "Européen".
Voici ce qui est quasiment éliminatoire :
- Un trou de plusieurs mois dans votre expérience. C'est la conséquence d'une longue maladie, d'un congé maternité (chez les femmes), d'un séjour en prison ou pire, d'un chômage. En tout cas, la reprise d'activité risque d'être difficile.
- De nombreux enchainements d'expériences courtes. C'est un CV "d'intérimaire à temps plein". Vous êtes labellisé "instable".
- Les petits boulots. Pour payer le loyer, vous avez accepté un petit boulot, sans rapport avec votre diplôme. Là, on vous colle une étiquette de "marginal".
- Les études inachevées. Pour une raison x ou y (pas le niveau, réorientation, soucis financiers, maternité...) vous avez du interrompre un cursus avant terme. On va vous reprocher de ne pas avoir fait assez d'efforts. C'est particulièrement pénalisant chez les juniors.
Plus généralement, il faut éviter :
- Les CV en 2 pages, surtout pour les juniors. Vous risquez un "TL, DR".
- Votre CV doit utiliser au grand maximum 3 polices de caractère. C'est un CV, pas un carton pour un gouter d'anniversaire !
- Le CV anonyme. De toute façon, seuls les noirs et les Magrébins y ont recours. Donc, le recruteur se doutera que vous n'êtes pas "Européen".
lundi 17 mars 2014
Les faux-jetons
Pour durer dans une entreprise, il faut savoir prendre sur soi. Les convictions, la fierté et l'ambition, c'est bien, mais c'est pas avec ça que vous faites bouillir la marmite ! Donc, à la longue, les employés ont tendance à s'écraser et à tomber dans l'aquoibonisme....
Sauf le faux-jetons. Lui, il vous accueille en disant : "C'est un merdier pas possible, cette boite! " Il vous jure que " il va bientôt parler au responsable, pour lui secouer les puces." Voir carrément qu'il s'apprête à poser sa démission. Lorsqu'il évoque le patron, c'est avec des qualificatifs orduriers. Les plus jeunes jurent qu'ils s'apprêtent à tout quitter pour devenir rock star ou pour aller travailler au bout du monde. Les bricoleurs travaillent sur un projet révolutionnaire. Les businessmen songent à monter leur propre boite, etc.
Au début, vous l'aimez bien. Enfin quelqu'un à qui vous pouvez vous confier ! Vous pouvez lui parler franchement et il vous répondra tout aussi franchement.
Puis vous vous rendez compte que c'est du flan. Il ne joint jamais les actes à la parole. Sa fameuse conversation à bâton-rompue avec le responsable, elle est repoussée sine die. Quant à son départ "imminent" de l'entreprise... Il n'a même pas mis à jour son CV ! Idem pour ceux qui ont des projets de changements de vie. Ils les remettent à plus tard, jusqu'au jour où ils pourront dire : "Moi, je suis trop vieux pour ça. Si j'avais 20 ans de moins..."
Ce sont juste des grandes gueules. Peut-être qu'ils font cela pour (se) convaincre qu'ils ne sont pas comme les autres moutons. Et encore, leurs grands discours ont lieu uniquement lorsque les responsables ont le dos tourné. Méfiez-vous du rebel rebel de service. S'il parle en mal d'un collègue, n'allez pas prendre à parti ce même collègue : car votre soi-disant allié a tôt fait de s'évaporer... S'il parle en mal des autres devant vous, il vous forcément parler en mal de vous devant les autres ! Il faut d'autant plus éviter de se confier des faux-jetons que ce sont souvent les premiers à fayoter (c'est le prix de leur insoumission.) Et en cas de départ annoncé (fin de contrat, CDD...), il est le premier à vous traiter en pestiféré.
Sauf le faux-jetons. Lui, il vous accueille en disant : "C'est un merdier pas possible, cette boite! " Il vous jure que " il va bientôt parler au responsable, pour lui secouer les puces." Voir carrément qu'il s'apprête à poser sa démission. Lorsqu'il évoque le patron, c'est avec des qualificatifs orduriers. Les plus jeunes jurent qu'ils s'apprêtent à tout quitter pour devenir rock star ou pour aller travailler au bout du monde. Les bricoleurs travaillent sur un projet révolutionnaire. Les businessmen songent à monter leur propre boite, etc.
Au début, vous l'aimez bien. Enfin quelqu'un à qui vous pouvez vous confier ! Vous pouvez lui parler franchement et il vous répondra tout aussi franchement.
Puis vous vous rendez compte que c'est du flan. Il ne joint jamais les actes à la parole. Sa fameuse conversation à bâton-rompue avec le responsable, elle est repoussée sine die. Quant à son départ "imminent" de l'entreprise... Il n'a même pas mis à jour son CV ! Idem pour ceux qui ont des projets de changements de vie. Ils les remettent à plus tard, jusqu'au jour où ils pourront dire : "Moi, je suis trop vieux pour ça. Si j'avais 20 ans de moins..."
Ce sont juste des grandes gueules. Peut-être qu'ils font cela pour (se) convaincre qu'ils ne sont pas comme les autres moutons. Et encore, leurs grands discours ont lieu uniquement lorsque les responsables ont le dos tourné. Méfiez-vous du rebel rebel de service. S'il parle en mal d'un collègue, n'allez pas prendre à parti ce même collègue : car votre soi-disant allié a tôt fait de s'évaporer... S'il parle en mal des autres devant vous, il vous forcément parler en mal de vous devant les autres ! Il faut d'autant plus éviter de se confier des faux-jetons que ce sont souvent les premiers à fayoter (c'est le prix de leur insoumission.) Et en cas de départ annoncé (fin de contrat, CDD...), il est le premier à vous traiter en pestiféré.
vendredi 14 mars 2014
La première gorgée de café
Le chômage, c'est une marginalisation forcée. Vous êtes seul toute la journée. Or, comme le disait déjà Descartes, l'Homme est un animal vivant en société.
Retrouver un emploi, c'est aussi retourner dans le monde des actifs, avec ces codes et ses rites. L'un d'entre eux, c'est le passage à la machine à café. 30 centimes pour un jus de chaussette brûlant (l'eau n'est-elle pas censée s'évaporer à 100°?) Le premier jour, vos collègues sont condescendants. Si vous avez moins de 30 ans, vous devez expliquer 1000 fois que non, ce n'est pas votre premier job. Mais tout cela n'est pas grave. Vous avez passé le rite. Vous avez quitté le monde des chômeurs ; vous êtes de retour dans la meute.
Une fois, une entreprise m'a pris un jour à l'essai. Pendant une journée (avec deux pauses-café), j'ai eu l'impression d'être redevenu quelqu'un. J'étais utile à la société. Les jours suivants, j'étais sur un petit nuage. Une seule journée de travail m'avait boosté le moral.
Retrouver un emploi, c'est aussi retourner dans le monde des actifs, avec ces codes et ses rites. L'un d'entre eux, c'est le passage à la machine à café. 30 centimes pour un jus de chaussette brûlant (l'eau n'est-elle pas censée s'évaporer à 100°?) Le premier jour, vos collègues sont condescendants. Si vous avez moins de 30 ans, vous devez expliquer 1000 fois que non, ce n'est pas votre premier job. Mais tout cela n'est pas grave. Vous avez passé le rite. Vous avez quitté le monde des chômeurs ; vous êtes de retour dans la meute.
Une fois, une entreprise m'a pris un jour à l'essai. Pendant une journée (avec deux pauses-café), j'ai eu l'impression d'être redevenu quelqu'un. J'étais utile à la société. Les jours suivants, j'étais sur un petit nuage. Une seule journée de travail m'avait boosté le moral.
jeudi 13 mars 2014
La malédiction du premier job
Parmi les conneries qu'on vous raconte à l'école, il y a le discours sur les "compétences". Un DRH recherche des "potentiels". Il se base sur ce qu'un candidat peut faire et non ce qu'il a fait.
Sauf que là, ça reviendrait à réfléchir sur le long terme. Or, les entreprises n'embauchent plus des gens pour les garder 20 ans. Elles ne voient que les projets à court, moyen terme. Un novice nécessitera un temps d'adaptation. Mieux vaut engager quelqu'un qui a déjà fait telle tâche dans son précédent emploi !
D'autant plus qu'avec 3 millions de chômeurs, on peut s'offrir le luxe de ne prendre aucun risque. Les cabinets de recrutement sont d'autant moins aventureux qu'ils sont eux-mêmes en concurrence avec d'autres cabinets.
Corollaire N°1 : les DRH recrutent des personnes hyper-spécialisées. Donc souvent incapables de s'adapter au moindre changement (et hostiles au changement une fois passé responsable.) Notamment par manque de recul. Le principal, c'est qu'elles n'ont pas besoin d'adaptation. Pour les cabinets de consultant, c'est un argument : on vous envoi un profil taillé sur-mesure, d'emblée opérationnel.
J'ai pu le constater de visu. J'étais une fois en entretien dans une grande entreprise. Mon concurrent avait le look et le cerveau d'un candidat de TV-réalité, mais il avait travaillé pour une filiale de l'entreprise, par le passé. Donc il a eu le job. C'était d'autant plus ridicule que ce job n'avait rien de sorcier et que pour moi, la période d'adaptation aurait été courte.
Corollaire N°2 : à moins de tomber sur un recruteur compréhensif, vous serez exclusivement convoqué à des entretiens correspondant à votre ancienne occupation.
Vous maitrisez bien l'anglais ? Oui. Vous avez parlé anglais dans votre précédent emploi ? Non. Donc pas question de postuler à des emplois tournés vers l'international. Vous voulez quitter votre job merdique, mais on ne vous propose que des postes similaires ! Un vrai casse-tête si après vos études, vous avez du accepter n'importe quoi.
Pour les juniors, c'est le cercle vicieux du pas d'expérience, donc pas de travail, donc pas d'expérience, etc. Les plus vieux risque d'hériter d'une étiquette "PME" ou "intérimaire" collée sur le front à la superglue. De quoi donner le blues du zappé déjà évoqué.
Sauf que là, ça reviendrait à réfléchir sur le long terme. Or, les entreprises n'embauchent plus des gens pour les garder 20 ans. Elles ne voient que les projets à court, moyen terme. Un novice nécessitera un temps d'adaptation. Mieux vaut engager quelqu'un qui a déjà fait telle tâche dans son précédent emploi !
D'autant plus qu'avec 3 millions de chômeurs, on peut s'offrir le luxe de ne prendre aucun risque. Les cabinets de recrutement sont d'autant moins aventureux qu'ils sont eux-mêmes en concurrence avec d'autres cabinets.
Corollaire N°1 : les DRH recrutent des personnes hyper-spécialisées. Donc souvent incapables de s'adapter au moindre changement (et hostiles au changement une fois passé responsable.) Notamment par manque de recul. Le principal, c'est qu'elles n'ont pas besoin d'adaptation. Pour les cabinets de consultant, c'est un argument : on vous envoi un profil taillé sur-mesure, d'emblée opérationnel.
J'ai pu le constater de visu. J'étais une fois en entretien dans une grande entreprise. Mon concurrent avait le look et le cerveau d'un candidat de TV-réalité, mais il avait travaillé pour une filiale de l'entreprise, par le passé. Donc il a eu le job. C'était d'autant plus ridicule que ce job n'avait rien de sorcier et que pour moi, la période d'adaptation aurait été courte.
Corollaire N°2 : à moins de tomber sur un recruteur compréhensif, vous serez exclusivement convoqué à des entretiens correspondant à votre ancienne occupation.
Vous maitrisez bien l'anglais ? Oui. Vous avez parlé anglais dans votre précédent emploi ? Non. Donc pas question de postuler à des emplois tournés vers l'international. Vous voulez quitter votre job merdique, mais on ne vous propose que des postes similaires ! Un vrai casse-tête si après vos études, vous avez du accepter n'importe quoi.
Pour les juniors, c'est le cercle vicieux du pas d'expérience, donc pas de travail, donc pas d'expérience, etc. Les plus vieux risque d'hériter d'une étiquette "PME" ou "intérimaire" collée sur le front à la superglue. De quoi donner le blues du zappé déjà évoqué.
mercredi 12 mars 2014
Réponse négative
Il y a plusieurs types de réponses négatives.
Il y a d'abord la réponse négative par défaut. Dans l'échelle de la déception, elle est en bas. Vous répondez à une annonce. Vous recevez ensuite un mail automatique du type "sans réponse sous 15 jours de notre part, vous pouvez considérer que votre candidature n'a pas été retenue". Les 15 jours sont passés, pas de réponse, donc candidature rejetée. Domo arigato mister roboto.
Vient ensuite le mail de premier niveau. Vous n'en étiez qu'à une approche préliminaire; ce n'était pas encore une "piste sérieuse". La réponse dactylographiée ("votre profil comporte des points intéressants (...) néanmoins, nous ne pouvons y donner une suite favorable") est énervante. Certains cabinets de consultants se contenteront d'un "nous recherchons actuellement une opportunité correspondant à votre profil". (NDLA : une tarte à la crème, vu que les cabinets recrutent pour des missions précises et qu'ils ont une "mémoire" de poisson rouge.) Pour autant, vous n'aviez pas encore placé beaucoup d'espoir dans ce job.
L'entretien s'est bien passé. A la fin, le recruteur vous a juré qu'il attendait une simple validation ; vous êtes qualifié pour un deuxième entretien et il va revenir vers vous pour fixer la date. Sauf qu'en guise de prise de rendez-vous, vous recevez une lettre dactylographiée.
Puis il y a la conversation de vive voix. Vous appelez pour prendre des nouvelles et le recruteur avoue que non, vous n'êtes pas retenu. Parfois, c'est lui qui vous appelle pour vous annoncer la mauvaise nouvelle (c'est très, très rare.) Vous pensiez que vous étiez bien placé et c'est une douche froide. Au moins, le recruteur a le courage de vous le dire au téléphone.
Le coup de poignard en plein cœur, c'est lors de la dernière ligne droite. Vous pensiez que vous auriez le job. Au téléphone, le recruteur vous jure "qu'il n'a pas encore pris de décision". Mais il ne vous a pas oublié, ne vous inquiétez pas! Puis un jour, vous recevez la lettre dactylographiée. Ce n'est même pas le recruteur qui vous a envoyé le mail ; juste un sous-stagiaire.
Le plus fort, c'était une fois, juste après avoir raccroché le téléphone (où le recruteur m'avait juré que j'étais toujours "en course"), j'ai allumé mon ordi et il y avait une réponse négative envoyée 2 heures plus tôt. Le recruteur avait pris sa décision, mais il n'avait même pas eu le cran de me l'avouer de vive voix !
Il y a d'abord la réponse négative par défaut. Dans l'échelle de la déception, elle est en bas. Vous répondez à une annonce. Vous recevez ensuite un mail automatique du type "sans réponse sous 15 jours de notre part, vous pouvez considérer que votre candidature n'a pas été retenue". Les 15 jours sont passés, pas de réponse, donc candidature rejetée. Domo arigato mister roboto.
Vient ensuite le mail de premier niveau. Vous n'en étiez qu'à une approche préliminaire; ce n'était pas encore une "piste sérieuse". La réponse dactylographiée ("votre profil comporte des points intéressants (...) néanmoins, nous ne pouvons y donner une suite favorable") est énervante. Certains cabinets de consultants se contenteront d'un "nous recherchons actuellement une opportunité correspondant à votre profil". (NDLA : une tarte à la crème, vu que les cabinets recrutent pour des missions précises et qu'ils ont une "mémoire" de poisson rouge.) Pour autant, vous n'aviez pas encore placé beaucoup d'espoir dans ce job.
L'entretien s'est bien passé. A la fin, le recruteur vous a juré qu'il attendait une simple validation ; vous êtes qualifié pour un deuxième entretien et il va revenir vers vous pour fixer la date. Sauf qu'en guise de prise de rendez-vous, vous recevez une lettre dactylographiée.
Puis il y a la conversation de vive voix. Vous appelez pour prendre des nouvelles et le recruteur avoue que non, vous n'êtes pas retenu. Parfois, c'est lui qui vous appelle pour vous annoncer la mauvaise nouvelle (c'est très, très rare.) Vous pensiez que vous étiez bien placé et c'est une douche froide. Au moins, le recruteur a le courage de vous le dire au téléphone.
Le coup de poignard en plein cœur, c'est lors de la dernière ligne droite. Vous pensiez que vous auriez le job. Au téléphone, le recruteur vous jure "qu'il n'a pas encore pris de décision". Mais il ne vous a pas oublié, ne vous inquiétez pas! Puis un jour, vous recevez la lettre dactylographiée. Ce n'est même pas le recruteur qui vous a envoyé le mail ; juste un sous-stagiaire.
Le plus fort, c'était une fois, juste après avoir raccroché le téléphone (où le recruteur m'avait juré que j'étais toujours "en course"), j'ai allumé mon ordi et il y avait une réponse négative envoyée 2 heures plus tôt. Le recruteur avait pris sa décision, mais il n'avait même pas eu le cran de me l'avouer de vive voix !
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