mardi 28 janvier 2014

Cabinets de conseil bidons (2)

L'entretien, c'est le nerf de la guerre de la recherche d'emploi. Pour un chômeur, c'est déjà une délivrance en soi : vous avez une chance de trouver un emploi.

Mais lorsqu'on tombe sur un cabinet de conseil bidon, on déchante vite. On n'est pas sur la piste de la "reprise d'activité" ; on est juste un CV de plus pour la CVthèque.

Comment savoir si on vous convoque pour un "vrai" entretien ? Sachez repérer les symptômes du cabinet bidon...
1) Sur la porte d'entrée, il y a une quantité de logos. Une fois, j'ai même eu un consultant qui ne savait pas à quel nom de société il devait mettre mon dossier !
2) Après vous être présenté à l'accueil, on vous indique une salle d'attente où il y a déjà une dizaine de candidats. Si vous passez à 18h ou 19h, c'est à peu près logique : ce sont des gens qui ont déjà en poste et qui passent un entretien après les heures de bureau. Sinon, ça signifie que le cabinet fait de l'abattage.
3) Il n'y a QUE des salles d'entretiens dans l'immeuble. Pas de doute, ils font de l'entretien à la chaine. Votre seule planche de salue, c'est qu'ils aient une vraie mission pour vous.
4) Le recruteur n'évoque pas de mission précise. Il a des postes à pourvoir, mais il va d'abord en parler à ses supérieurs. Certains cabinets de conseils se créent des CVthèques. Comme cela, ils peuvent dire à leurs clients : "Regardez on a déjà n personnes pour tel travail." Pour les petits cabinets de conseil, c'est vital. Chez les gros cabinets, les recruteurs ont des quotas d'entretiens à faire. Il n'a pas de mission pour vous. S'il en avait une, il l'évoquerait d'emblée.
5) Le suivi est minable. Quelques jours après, le recruteur vous dit : "Je n'ai rien pour vous, mais ne vous inquiétez pas, je vais parler de vous à mes collègues." Sauf que personne ne parle à personne. Le gag, dans les grands cabinets, c'est que quelques jours après, un autre consultant de la même société vous appelle, car il doit lui aussi remplir son quota d'entretiens...

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