Les études prouvent d'ordinaire que les gens les plus populaires à l'université vont le plus loin. Ils ont le charisme et le bagout. Donc, on leur propose de meilleures jobs et davantage de promotions.
C'est d'autant plus énervant que les plus populaires sont rarement les premiers de la classe. C'est juste le clown ou la pin-up de service. Et ils ont plutôt tendance à débarquer en amphi avec 1 heure de retard et à zapper les exposés et autres travaux collectifs.
Mais une nouvelle étude remet cela en cause. Les piliers d'associations étudiantes ont tendance à boire et à fumer (et pas que du tabac...) plus. Ils se doivent d'être de toutes les soirées estudiantines, de tous les défis. Forcément, ça laisse des traces. Aux Etats-Unis, où on ne rigole pas avec l'ivresse sur la voie publique ou l’exhibitionnisme, les fêtards finissent au poste. En France, avec les lois sur le bizutage et la prise de conscience des dérapages lors des soirées estudiantines, on y va. Et postuler à un emploi après un séjour en prison, c'est forcément plus compliqué...
Ceux qui n'ont pas franchi la ligne blanche ne sont pas épargnés par les tracas. Leur seul atout, c'est l'humour ou le charme. Ils vivent pour leur "public". Justement, certains comprennent qu'à 30 ans, la norme n'est plus d'enchainer les teq'paf, mais de se marier et d'avoir des enfants. Donc ils se plient au rite, juste pour "faire parti du groupe". D'autres refusent de rentrer dans le rang, ils en sont réduit à une surenchère, à rester d'éternels ados. Tôt ou tard, il y en a un(e) plus jeune ou un(e) plus drôle qui débarque. Et notre pilier de devenir passé de mode.
A contrario, les timides et les ringards, plus effacés, se font moins aspirés par le système. Ils progressent à leur rythme, sans excès et ils finissent par éclore. Une bonne nouvelle pour les zappés...
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